Charles Jude. Jeune journaliste célèbre à Paris, Jude a les dents longues. Bien qu’honnête et droit, ce n’est pas non plus un saint. Il veut faire carrière et n’aime pas lésiner sur les moyens tant que ceux-ci restent conformes à sa conscience. D’ailleurs, il n’y réfléchit pas. Jude est instinctif, intrépide. Sa témérité reste souvent un avantage mais n’est pas non plus sans lui jouer de vilains tours. Notre jeune héros respire la sympathie. Sa gentillesse, son courage et son intelligence arrivent la plupart du temps, mais pas toujours, à faire oublier son orgueil et sa gouaille naturelle. A ceux qui connaissent les romans Fantômas, de Souvestre et Allain, il peut faire penser au journaliste Jérôme Fandor.Auguste Havard. Chef de rédaction du journal où Jude travaille, Havard est un patron tyrannique. Malgré la tendresse qu’il éprouve pour Charles, ce vieux briscard ne lui épargne rien. Il est connu pour passer son temps à vociférer et fumer le cigare. Mais d’aucuns n’iraient critiquer son nez de "journaleux". L’homme sait le prouver et n’hésite pas à mouiller la chemise dans les affaires importantes.
Dr. Croukès. Expert en sciences occultes, ce médecin un temps renommé a été renvoyé par le Conseil de l’ordre. Sournois, lâche, il escroquait ses patients grâce à une technique d’hypnose inventée par ses soins. Il est devenu l’un des plus importants atouts de Valgrand. Il fait preuve envers son chef de clan d’une loyauté sans faille.
Le Bedeau. "Premier lieutenant" de Valgrand, mieux vaut ne pas se frotter au Bedeau. Cet apache parisien tire son surnom de sa façon bien à lui d'assommer ses victimes... En leur frappant la tête à terre. Fier aminche au fort caractère, au phrasé argotique parisien typique, il voue un dévouement sans bornes à son chef. Le bras armé du cerveau, en quelque sorte...
Arthur Basile. Jeune directeur de la sûreté pour la région vannetaise, ce fonctionnaire a devant lui une brillante carrière. Grand, sportif, affûté, rien le lui échappe. Il a juré de mener sa mission à bien en respectant les règles de la République. Il ne faillit point. C’est un incorruptible, presque un moine, un « robot », lancent les mauvaises langues. L’homme n’est pas pourtant pas dénué d’un certain sens de l’humour. Mais il reste avant tout un habile technicien doublé d’un excellent tireur.




